18.1.12

Les différentes méthodes

Aujourd'hui et comme chaque jour depuis l'antiquité, des centaines d'enfants meurent suite à une ivg, malgré le nombre important de femmes et de couples utilisant un moyen de contraception. Cependant en France, ne sont possibles que deux techniques abortives lorsque l'embryon ou le fœtus ne ressent pas encore la douleur.
La méthode médicamenteuse ou chirurgicale est choisit par la femme et le médecin en fonction de plusieurs points .
Avant la fin de la septième semaine d'aménorrhée, il est possible de pratiquer la méthode médicamenteuse qui se déroule en trois étapes. Pour commencer, la femme non désireuse doit prendre trois comprimés de Mifégyne pour stopper la grossesse puis deux jours plus tard, ingérer deux comprimés de Cytotec afin de provoquer les contractions et ainsi expulser l'oeuf. L'expulsion a lieu dans les 3 à 4 heures après la prise du dernier comprimé.
L'avortement par Aspiration, appelé aussi méthode de Karmann, se pratique avant la quatorzième semaine d'aménorrhée: Le col de l'utérus est dilaté grâce à de fines tiges dont le diamètre varie de 4 à 12 mm selon l'âge de la grossesse. Elle consiste à vider l'utérus de son contenu à l'aide de sondes creuses branché sur un appareil à aspiration. Les parois utérines sont ensuite nettoyées à l'aide d'une curette* pour évacuer d'éventuels restes.
Les pilules du lendemain et du surlendemain constituent un atout imprenable en matière de contraception d'urgence. Elles contiennent une dose élevée de progestatifs* empêchant l'ovulation et donc la fécondation. La pilule du lendemain doit être prise au maximum soixante-douze heures après le rapport sexuel non protégé, et celle du surlendemain, au plus tard cinq jours après la prise de risques.
A l'Étranger, il est possible d'intervenir après la 14ème semaines de grossesse en ayant recourt à l'injection salée*, à l'hystérotomie* et à la naissance partielle*. Ces méthodes restent cependant risquées.


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